Étiquette : Cinéma

Anne avec un E

Anne avec un E

George, l’héroïne des vaisseaux du cœur, que sa sœur agace en l’appelant « George sans S » en représailles l’appelle « Frédérique avec un Q » ! Le roman de Benoite Groult est certainement un de mes livres préférés. Mais revenons à notre Anne… avec un E !  Jeune 

Prométhée

Prométhée

Guillermo del Toro qui nous a ravi avec Le labyrinthe de Pan et La forme de l’eau nous offre une œuvre monumentale qui vient de sortir sur Netflix : la vision lyrique et grandiose du Frankenstein écrit en 1816 sur les bords du lac Léman par 

Tout ce qu’il y a de normal

Tout ce qu’il y a de normal

Courez voir « A Normal Family » du coréen Hur Jin-ho.  C’est l’adaptation du roman Le Dîner de l’écrivain néerlandais Herman Koch. Le rythme crescendo qui va d’une situation « normale » (sic) vers une apocalypse émotionnelle m’a fait songer à Carnage, un des chefs-d’œuvre de Roman Polanski. On 

En soi la fin

En soi la fin

Dans un futur proche, il devient possible de collecter les souvenirs dans le cerveau d’une personne récemment décédée et de les implanter dans le psychisme d’un « hôte » dont la conscience est suspendue. L’hôte est alors « loué » aux proches du défunt, afin de leur offrir une 

Karoshi

Karoshi

Karoshi est le mot japonais pour « la mort par le travail ». C’est l’aspect ultime du burnout qui ravage nos rangs. Après le désopilant parasite, dans lequel une famille coréenne désargentée s’implante sournoisement dans la maison de riches bourgeois, Bong Joon Ho change complètement de registre, 

The brutalist : Adrien Brody charismatique

The brutalist : Adrien Brody charismatique

Vingt ans après « le pianiste », qui relate l’histoire vraie du pianiste polonais Władysław Szpilman, dit Wladek, un des rares survivants de Treblinka, Adrien Brody incarne cette fois, avec le charisme qu’on lui connait, László Tóth, un architecte, autre survivant juif, hongrois cette fois, de l’Holocauste. 

Conclave : Ralph Fiennes au sommet

Conclave : Ralph Fiennes au sommet

Complots de bas étages, bassesses toute honte bue, manœuvres en sourdine, corruption, malveillance, aucun péché mortel ne nous sera épargné dans cette grandiose représentation de l’élection d’un nouveau Pape. Dans le décor « Michel-angélique » de la chapelle Sixtine, Ralph Fiennes, que nous avions tant admiré dans 

Sombres promesses

Sombres promesses

Alors qu’Arte.tv diffuse (enfin ! ) la série « les Shtisel » dont je vous ai largement vanté les mérites, j’ai repéré pour vous, parmi d’autres perles, deux séries du tonnerre qui parlent de la mafia sous des angles diamétralement opposés. « La mafia tue seulement l’été » prend 

Les Tsiganes montent au ciel

Les Tsiganes montent au ciel

Ces jours-ci, seules quelques salles d’art et essai, dont la nôtre, présentent la version restaurée de ce film soviétique d’Emil Loteanu qui fut, en 1976, premier au box-office et fit 64,9 millions de spectateurs. Sobar est le prince des voleurs de chevaux. Un sage de 

Enquêtes sur des disparitions tragiques

Enquêtes sur des disparitions tragiques

Ces jours-ci, deux pépites, deux films apparemment fort différents, un polar japonais et un biopic célébrant la musique sud-américaine des années 60, suivent chacun le fil conducteur de la recherche d’une personne disparue. Dans « A Man« , de Kei Ishikawa, un père de famille meurt d’un