Conclave : Ralph Fiennes au sommet

Conclave : Ralph Fiennes au sommet

Complots de bas étages, bassesses toute honte bue, manœuvres en sourdine, corruption, malveillance, aucun péché mortel ne nous sera épargné dans cette grandiose représentation de l’élection d’un nouveau Pape.

Dans le décor « Michel-angélique » de la chapelle Sixtine, Ralph Fiennes, que nous avions tant admiré dans « le patient anglais« , imprègne la pellicule de ses doutes, errements, remises en question, jusqu’à réaliser qu’il est, comme les autres, victime presque à son insu du péché d’orgueil… Quel cardinal n’a en effet rêvé du nom qu’il choisirait s’il était élu à la dignité suprême ?

Le film d’Edward Berger nous replonge dans la magnificence de la curie romaine, qui ne nous est pas inconnue, puisque nous nous étions déjà retrouvés petites souris avec « les deux papes » (Anthony Hopkins et Jonathan Pryce) ou encore « Habemus papam » (Michel Piccoli).

Bande originale magnifique, scénario de thriller qui n’est pas sans rappeler « le nom de la rose« , photographie somptueuse qui fait la part belle aux costumes princiers des cardinaux défilant en procession, Conclave en serait un opéra.

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