Étiquette : Asie

Différente

Différente

Parmi la myriade de séries coréennes, parfois un peu ennuyeuses, qu’on déniche sur Netflix, ne manquez pas cette petite perle : Extraordinary Attorney Woo. Woo Young-woo est autiste. Au désespoir de son père, qui a abandonné des études d’avocat et l’a élevée seul, elle a 

Le goût du saké

Le goût du saké

Sous le ciel, le printemps est tout en fleurs.Les cerisiers sont merveilleux.Ici, je me sens distrait et songe au goût du « samma ».Les fleurs de cerisiers sont fripées comme des chiffons.Le saké est amer comme un insecte. Dernier poème de Jasurirô Ozu, qu’il écrivit peu avant 

La terre chinoise

La terre chinoise

Elle, battue dans son enfance, en est devenue incontinente; lui, dernier d’une fratrie de quatre, est considéré par son ainé comme l’idiot du village. Pour s’en débarrasser, leurs familles les marient et ils s’installent ensemble dans un taudis misérable de la campagne chinoise. Mais ces 

Le chemin

Le chemin

Si vous arrivez dans la rue Sainte Anne après 18h30, Higuma et son attrayant comptoir où les cuisiniers cuisinent… devant vous, c’est mort : la file d’attente sur le trottoir est déjà longue. La bonne idée, c’est de continuer un peu plus loin jusqu’au 58 

Ogata

Ogata

« Le Japon des parisiens » Pour une occasion spéciale, un moment raffiné, un moment de Japon, laissez vous tenter par Ogata, dans le Marais. C’est un bel espace, qui suggère l’équilibre et la sérénité. Il mélange la texture des murs centenaires d’un immeuble parisien revisité et 

Samouraï de cristal

Samouraï de cristal

Non, ce n’est pas l’affiche du prochain film mettant en scène Hannibal Lecter ! Mais bien une improbable armure de samouraï réalisée en cristal, fascinante, qu’on peut admirer en ce moment au musée Guimet, sur la place d’Iéna, à l’exposition « L’arc et le sabre« . Moi 

Amours impossibles

Amours impossibles

Les cinéma MK2 diffusent en ce moment la rétrospective inédite des films, restaurés de Kinuyo Tanaka, actrice célèbre passée derrière la caméra dans l’âge d’or du cinéma japonais. Les six films au charme noir et blanc suranné font revivre le Japon des années 50, profondément 

Autre série chinoise

Autre série chinoise

Après la série pékinoise de Peter May, c’est sur les conseils éclairés de l’amie dévoreuse de polars qui m’a fait découvrir le haletant « Je suis Pilgrim » et les romans délicieux d’Alicia Giménez Bartlett que j’entame avec un nouvel appétit la série policière de Qiu Xiaolong. 

Jeu de miroirs

Jeu de miroirs

Curieusement, le côté introspectif de « Drive my car », le film de Ryusuke Hamaguchi dont le titre reprend celui d’un tube des Beatles, m’a fait penser à Solaris, film magnifique qu’Andrei Tarkovski mettait en scène en 1972 d’après le roman de Stanislas Lem. Son remake en 

Tsubaki

Tsubaki

Tsubaki est le nom japonais des camélias, une fleur qu’affectionnait particulièrement Yukiko. Le 9 aout 1945, elle échappe miraculeusement à la seconde bombe atomique qui s’abat sur le Japon, trois jours après Hiroshima. La bombe tombe à Nagasaki où elle fait 35 000 morts. Sacrifice