Étiquette : cinéma

La terre chinoise

La terre chinoise

Elle, battue dans son enfance, en est devenue incontinente; lui, dernier d’une fratrie de quatre, est considéré par son ainé comme l’idiot du village. Pour s’en débarrasser, leurs familles les marient et ils s’installent ensemble dans un taudis misérable de la campagne chinoise. Mais ces 

Les 13 vies de la kétamine

Les 13 vies de la kétamine

Comme les chats, la kétamine, cet agent anesthésique synthétisé en 1962, a connu plus d’une vie. Commercialisé en 1970 sous le nom de Kétalar, elle a très tôt déclenché des réticences en raison des effets psychédéliques (en fait, psychomimétiques) qu’elle provoquait chez les malades. En 

Une femme ordinaire

Une femme ordinaire

Arte-TV diffuse en ce moment une série tragi-comique en deux saisons de 9 épisodes qui décoiffe : an ordinary woman. Ça commence plutôt mal : Marina, mère de famille moscovite, est enceinte de son troisième enfant (elle est déjà mère d’une gosse de 8 ans et d’une 

Amours impossibles

Amours impossibles

Les cinéma MK2 diffusent en ce moment la rétrospective inédite des films, restaurés de Kinuyo Tanaka, actrice célèbre passée derrière la caméra dans l’âge d’or du cinéma japonais. Les six films au charme noir et blanc suranné font revivre le Japon des années 50, profondément 

Bienvenue chez les Shtisel

Bienvenue chez les Shtisel

J’aurais pu appeler ce post « Ultra-orthodoxes », en référence à l’excellente mini-série « Unorthodox » également au menu de Netflix. En tout état de cause, les Shtisel, on adore, voilà, c’est dit. Les hommes, barbe broussailleuse, chapeaux noirs et papillotes, passent leur temps à étudier la Torah et 

Jeu de miroirs

Jeu de miroirs

Curieusement, le côté introspectif de « Drive my car », le film de Ryusuke Hamaguchi dont le titre reprend celui d’un tube des Beatles, m’a fait penser à Solaris, film magnifique qu’Andrei Tarkovski mettait en scène en 1972 d’après le roman de Stanislas Lem. Son remake en 

BRON

BRON

Je vous ai parlé de l’inspectrice Pétra Délicado et de son compère Fermin Garzon et de l’improbable tandem Li Yan – Margaret Campbell. Arte.TV repasse en ce moment une excellent série télévisée conçue en 2011 par Hans Rosenfeldt, qui met en scène dans un polar 

Palindrome

Palindrome

Tenet, c’est le principe en anglais, le dogme, la doctrine. C’est surtout un mot qui se lit indifféremment dans les deux sens : un palindrome.   Les films de Christopher Nolan ont la caractéristique de malmener nos conceptions du temps : Syncopé dans Mémento, relatif dans Interstellar, 

Dans un jardin qu’on dirait éternel

Dans un jardin qu’on dirait éternel

Dans l’incertitude de la fin de l’enfance, Noriko, pensive, mal dans sa peau et maladroite, et sa cousine Michiko, pleine d’énergie, rieuse et directe, s’inscrivent à un cours de cérémonie du thé. Elles sont accueillies dans sa maison traditionnelle, dont les shojis donnent sur un 

Vivarium

Vivarium

Le film commence par la scène hallucinante d’un homoncule qui se tortille et se déhanche pour éjecter, de ce qui ressemble à un nid, un œuf puis deux larves d’oisillons dont l’aspect fœtal met immédiatement mal à l’aise. On comprend rapidement qu’on assiste à un