Références
En sciences, les chercheurs publient des travaux qui s’appuient (ou au moins le prétendent) sur ce qui est démontré. En médecine, on appelle ça la médecine fondée sur les preuves (Evidence-Based-Medicine) et ces articles ont d’autant plus de valeur qu’ils sont publiés dans des revues indexées (dans les grandes bases de données scientifiques), c’est à dire des revues ou le processus éditorial implique une critique par les spécialistes du domaine concerné (peer-reviewed).
Dans l’article, toute affirmation s’appuie sur des résultats (c’est la partie « results »). Ceux-ci sont crédibilisés par une partie « methods » qui décrit comment on les a obtenus (et qui permet théoriquement à tout autre chercheur de les reproduire). C’est difficile de filouter, mais certains y arrivent très bien.
Les autres affirmations (d’autant qu’elles sont péremptoires), s’appuient sur des références à d’autres articles indexés (dans la partie « discussion » le plus souvent). Dans ce cas, on insère un numéro entre parenthèses [ou crochets] ou encore au format exposant, qui renvoie à la fin du texte où se trouve la liste numérotée de toutes les références des articles cités (partie « references« ). Chaque référence comporte l’auteur, la revue, le titre de l’article, son année de parution, le tome et les pages concernées.
Quand il y a beaucoup de références (comme dans mon article de l’Encyclopédie Médico-Chirurgicale sur la kétamine, qui en comporte 128), ça devient diabolique de les gérer manuellement. Par exemple, s’il y a 140 références et que je veux en rajouter une entre la 15ème et la 16ème, il va falloir renuméroter les 124 qui ont pris du galon, et je peux avoir à en rajouter des tombereaux. Pour cette raison, on peut utiliser des logiciels dédiés comme EndNote, qui coûte de 150 à 275 euros, ou Zotéro, gratuit et à mon avis la meilleure option, mais c’est une usine à gaz.
Si vous utilisez le traitement de texte Word (qui n’est pas donné non plus, ah les GAFAM!), il dispose d’une élégante fonction bibliographie à partir de l’onglet références. Inconvénient majeur, c’est qu’il faut entrer manuellement tous les champs (Auteur, revue, année, etc.) de chaque référence. La gestion totale de la bibliographie ne compense pas vraiment ce travail de fourmi.
La quatrième et la solution la plus simple, avec Word, est d’utiliser la fonction « insérer une note de fin » qu’on trouve également dans l’onglet « références ». Lorsqu’on récupère une référence sur PubMed, un bouton bleu « Cite« , à droite, permet de la copier toute formatée directement dans le presse papier, puis de là dans ma note de fin.
C’est simple comme bonjour et Word recalcule automatiquement mes 124 références sus-citées.
Oui, mais… si je veux citer une seconde fois la référence 56 ? (ben non, je ne veux pas qu’elle apparaisse dupliquée dans la liste).
Eh bien Word propose une (bonne) solution : toujours dans l’onglet « références », cette fois on utilise la fonction « renvoi » qui nous déroule la liste des « notes de fins » pour y choisir la 56ème.
Le seul inconvénient de cette fonction « renvoi », c’est que Word a oublié de la remettre à jour automatiquement si on insère d’autres références avant la 56. Il faut le faire manuellement (click droit), mais bon…
Voilà, vous êtes équipés !