Franck Horvat au Jeu de Paume
Mon frère et moi nous sommes retrouvés cette semaine au Jeu de paume, dont j’aime l’architecture intérieure, pour une expo sur un photographe dont j’avoue que, ne le connaissant pas encore, j’avais oublié le nom. Sur cette incertitude, nous avons passé un moment à l’étage, à l’expo Johan Van Der Keuken, probablement très intéressante, mais qui ne nous a pas du tout inspiré.
Je me suis dit « encore 12 balles de foutus en l’air ». Alors que nous allions quitter l’établissement à l’issue de ce moment d’ennui (désolé pour les admirateurs de Van der Keuken) j’ai, par acquis de conscience, fait un tour au rez-de-chaussée, où se tenait la deuxième expo, celle qu’on était sensé voir, consacrée à Franck HORVAT.
Et là, moments de grâce. On a adoré.
Je passe sur la biographie de ce photographe d’origine juive et italienne, grand voyageur, fortement influencé par Cartier-Bresson, que vous trouverez sur l’hyperlien, pour me focaliser sur ses images, splendides, un hymne à la femme (il fut longtemps photographe de mode, mais capturait beaucoup d’images en coulisse des plateaux), chefs-d’œuvres graphiques où le féminin contraste avec le masculin, le carré avec le courbe, le blanc comme neige avec le noir profond.
Un enseignement et un régal.