Le lecteur de cadavres

Le lecteur de cadavres

Ci Song est un jeune homme passionné par la résolution d’énigmes judiciaires. Pris sous l’aile du juge Feng dans la capitale impériale, il a dû malheureusement revenir à la campagne en raison de la disgrâce de son père. Maltraité par sa brute de frère ainé auquel il doit totale obéissance dans la Chine du treizième siècle, il s’épuise derrière le buffle familial, lorsqu’il tombe sur la tête coupée de son futur beau-père. Le juge Feng est appelé pour trouver le responsable de ce crime et Ci Song va participer à cette enquête qui va le précipiter dans une série d’événements funestes et de catastrophes. Obligé de fuir son village avec troisième, sa petite sœur malade, il va devoir se battre pour leur survie et ses pérégrinations vont le ramener à la capitale de l’empire.

Devenu fossoyeur dans les champs de la mort, sous la coupe d’un petit escroc, sa renommée dans la résolution des morts violentes va bientôt lui permettre d’être admis à la prestigieuse académie Ming, puis d’être requis par l’empereur lui-même pour résoudre une série d’assassinats terrifiants.

Entre la sémiologie qui fera de lui le premier médecin légiste de l’histoire et les méandres nauséabonds de l’âme humaine, Ci Song va rencontrer le deuil, l’amour, le succès, la jalousie, l’inimitié, le déshonneur, la prison. L’énorme roman historique d’Antonio Garrido paru en 2011 se dévore littéralement du début à la fin, de rebondissements en revirements de situations, d’étonnements en surprises, de coups de théâtre en minutieuses descriptions des techniques médicales et des procédures législatives de la Chine d’alors. Lorsque vous refermerez la dernière des 750 pages de ce polar haletant, vous n’aurez plus qu’une chose en tête : aller découvrir le premier roman de l’auteur, paru en 2008 : la scribe.

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