Les malicieux délires de Mendoza
Posté le 19 Janvier 2014
Tags :
Mendoza,
litterature,
Jésus
Les aventures miraculeuses de Pomponius Flatus
Le talentueux auteur de « la ville des prodiges« , exubérante chronique d’une Barcelone fabuleuse, a encore frappé. Aux carrefours des Monty Pythons lorsqu’ils mettent à sac la légende du roi Arthur et récidivent avec « La vie de Brian » ou de Cavanna dans ses « écritures« , avec un ton que Woody Allen ne désavouerait indubitablement pas, Eduardo Mendoza revisite la « genèse du nouveau testament ».
Le pitch de ce polar irrespectueux démarre à Nazareth : le charpentier, Joseph, est accusé du meurtre crapuleux d’un de ses clients, richissime, avec lequel il semble avoir entretenu d’obscurs engagements. Obstacle à sa crucifixion : c’est lui qui fabrique les croix…
Jésus son jeune, mais ô combien perspicace rejeton, charge Pomponius Flatus, un antihéros comme les chérit Mendoza, qui promène (on s’en doutait) ses flatulences d’un bout à l’autre de ce qui deviendra grâce à lui peut-être la chrétienté, de tirer son père adoptif de ce « mauvais pas ».
S’en suit une intrigue délirante dans laquelle seront peu à peu dévoilées les origines de la vocation de Jésus, jusqu’à sa romantique (Rome antique ?) rencontre avec la future Marie Madeleine.
A lire d’urgence ou à jeter dans la géhenne !