Disparition de HR Giger le 12 mai 2014
Posté le 13 Mai 2014
Le 12 mai 2014 disparaissait l’immense Hans Ruedi Giger.
J’avais découvert son sulfureux talent dans les années 70, au travers de la fascinante couverture du 33 tour « Brain Salad Surgery« , qui contenait certains des morceaux parmi mes préférés du groupe britannique de rock progressif ELP (Emerson, Lake and Palmer) : Jerusalem, mais surtout : Still you turn me on, le chef d’œuvre de Greg Lake, également compositeur d’une ode au romantisme déchirant : C’est la vie.
Peu de temps après, HR Giger accédait à la notoriété par l’intermédiaire de la terrifiante créature, Alien, le « 8ème passager » : incube invincible et récidivant qui sublima Sigourney Weaver dans une tétralogie qui devait à jamais changer notre perception de l’obscurité et des profondeurs de l’espace.
Giger, plasticien, peintre, poète maudit, névrosé de génie, c’est aussi celui qui fit s’incarner le Nécronomicon, l’ouvrage interdit de l’arabe dément Abdul Al Hazred, mentionné pour la première fois dans l’œuvre d’un autre aventurier de l’horreur gothique, Howard Philip Lovecraft, l’auteur de « Démons et merveilles » (né comme moi-même un 20 aout).
Virtuose de l’aérographe, visionnaire, malade et torturé, Giger laisse une empreinte unique et indélébile dans le champ de la peinture fantastique.