Une soirée parmi les chefs d’œuvre de la galerie Borghèse

J’ai fait partie des privilégiés, invités pour les 20 ans de la société IDD, dont je suis un heureux consultant (au titre, cela ne vous a pas échappé, de mon expertise de l’eskétamine), à une soirée au musée Jacquemart-André.

Cet endroit somptueux (on se croirait à Versailles), autrefois demeure d’Édouard André et de Nelly Jacquemart, une artiste peintre qu’il épouse en 1881, est une œuvre d’art en soi, témoin des riches fortunes du XIXe siècle, bâties au cours du second empire.

Le musée expose une collection exceptionnelle de peintures de la renaissance italienne, réunies par le puissant cardinal Borghese (1577-1633), neveu du pape Paul V, puis par leur famille au cours des siècles suivants.

On admire le portrait rempli de vie du pape, réalisé dans une époustouflante micro-mosaïque, aux côtés d’œuvres du Titien, de Raphaël, de Botticelli et d’autres peintres moins connus mais découverts en leur temps par ce cardinal amoureux de peinture et prêt à mettre la main sur ces chefs-d’œuvres par tous les moyens, parfois fort discutables.

L’image qui illustre cet article, copie d’un tableau de Léonard de Vinci aujourd’hui perdu, s’inspire du mythe de Léda séduite par Jupiter qui prit malicieusement l’apparence d’un cygne pour parvenir à ses fins, à mettre en perspective avec le Léda atomica de Salvador Dali, qu’on peut admirer à la fondation Gala-Salvador Dali de Figueras.