New York sous le feu du sniper

New York sous le feu du sniper

Alors que la grosse pomme est submergée par une tempête de neige, plusieurs personnes sont assassinées dans des conditions invraisemblables : un sniper posté à quasiment un km de distance leur a pulvérisé la tête malgré le vent, la neige et l’éloignement. Le premier tué est un agent du FBI, et le bureau, désemparé, fait appel à un des ses anciens agents, Lucas Page.

En dehors du fait qu’il a quitté le FBI après un « incident » qui lui a couté un bras, une jambe et un œil, Lucas, devenu professeur renommé d’astrophysique, a une caractéristique rare : atteint d’un syndrome d’Asperger particulier, il perçoit la réalité comme une matrice de nombres. C’est lui qui, au pied du cadavre qui se révèle être son ancien coéquipier, détermine à partir de la scène de crime l’angle exact du tir et donc la position du sniper.

City of Windows nous entraîne dans une course haletante entre le tueur qui multiplie les assassinats et le FBI qui adjoint à Lucas une coéquipière aussi efficace qu’intrépide, Whitaker. Qui est le tueur ? Où a-t-il acquis sa maîtrise ? Quelle est sa cible, comment fait -il pour se déplacer si rapidement et discrètement dans cet enfer blanc ? Quel message véhicule-t-il ? Il faudra toute la sagacité de Lucas Page, son courage de surmonter ses démons, et la pugnacité de Whitaker pour démasquer le tueur qui s’en prend à la propre famille de Page.

Robert Pobi signe un polar écrit de main de maitre, qu’on peine à refermer à la 428ème page. C’est le meilleur roman policier que je dévore depuis « je suis Pilgrim » de Terry Hayes.

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