Michel Tournier repose quelque part dans les limbes (du Pacifique)

Michel Tournier repose quelque part dans les limbes (du Pacifique)

Ah, Vendredi ou les limbes du Pacifique

Si vous ne l’avez lu, ou n’en connaissez que la version édulcorée (qui n’en n’est pas moins remarquable) de Vendredi ou la vie sauvage, il est malheureusement plus que temps de vous y mettre.

La vie passe si vite, et 2016 commence avec une hécatombe de personnes remarquables. (Tournier est mort, Galabru est mort, moi même je ne me sens pas très bien).

C’est ainsi. Il faut qu’un humain disparaisse pour que ses congénères commencent à apprécier ce qu’il leur a légué. C’est dans ces circonstances que j’ai découvert Hubert Selby Jr. (Le démon), mais encore très récemment, Amir Gutfreund (Les gens indispensables ne meurent jamais) et Fatema Mernissi (Islam et démocratie).

Vite, courez embarquer sur l’Érasme alors que Robinson et le capitaine, dans une tempête déchainée, évoquent les tarots (également au cœur d’un roman d’Italo Calvino : le château des destins croisés) et plongez dans un roman initiatique ou l’ésotérisme le dispute à la psychanalyse. En ces temps troublés, un bon livre de chevet.

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