Hommage à Hundertwasser

Hommage à Hundertwasser

Pour reprendre la peinture, après un intermède de 44 ans, rien de moins, j’ai jeté mon dévolu sur une œuvre de Friedrich Hundertwasser intitulée Maison dans la neige sous la pluie d’argent avec chemin rouge.

Je ne prétends pas que la copie est très fidèle à l’original (d’autant qu’il existe pas mal de versions du travail d’Hundertwasser qui utilisait la gravure japonaise sur bois comme média), mais ce fut une bonne initiation à l’acrylique, que je découvre en autodidacte. Je ne sais pas si la peinture à l’eau est plus facile, mais c’est à la fois un plaisir sensuel (celui des couleurs, de la sensation du pinceau sur la toile) et mental : peindre me vide l’esprit.

En 1977, j’avais peint « Là où, Solaris », une toile romantique qui faisait référence à la chanson de Maxime le Forestier

Là où la mer se déchaine
Juste à côté
Des étoile lointaines,
Qui sont en toi,
Flammes dans le froid

Et au roman de Stanislam Lem, porté deux fois à l’écran, la première par Andreï Tarkovski en 1972, puis 30 ans plus tard par Steven Soderbergh, avec pour héros le glamour Georges Clooney. Dans cette histoire fascinante, l’océan plasmatique qui constitue la planète Solaris entre en communication avec Kris, qui vient de débarquer dans la station orbitale, en restituant à la vie son amour perdu Harey…

En 1978, j’avais récidivé avec une étude inspirée de la « Nature morte vivante » de Salvador Dali : « Nature morte entamant sa révolution parmi les poussières interstellaires au stade où elle échappe aux contraintes des champs gravitationnels cosmiques sans toutefois entrer en ébullition ». Quand on est jeune, on est facétieux (il faut le rester). Ça m’avait demandé pas mal de travail. J’avais accroché en l’air la pomme, la prune, la cuillère et le verre de vin avec du fil de fer et l’imagination avait fait le reste. A cette époque, j’utilisais de la peinture à l’huile en pot, et seulement du blanc, du noir, et les trois couleurs primaires.

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