Hommage à David Hockney
J’ai terminé 2021, une année qui nous aura marqué par l’ampleur de l’épidémie de Covid et qui aura révélé des fractures ineffaçables dans la société française, par cette toile (acrylique, 80 x 80 cm) pleine de calme, de douceur et de volupté. J’avais admiré cette piscine de David Hockney lors de l’exposition du Centre Pompidou en 2017, à laquelle j’étais allé avec ma fille cadette.
Cette année passée, j’ai redécouvert avec délice la peinture au décours de mon 62ème anniversaire, plus de 40 ans après une époque où, adolescent, je fabriquais moi-même mes châssis. Je peignais alors à l’huile, avec les seules 3 couleurs primaires (bleu, rouge et jaune), comme je l’avais appris de monsieur Mouilleron, le professeur de dessin qui m’a le plus marqué, en 6ème au lycée Jacques Amyot à Melun. Je reste aujourd’hui fasciné par cette surprenante possibilité de faire naitre n’importe quelle teinte en mélangeant deux ou trois couleurs seulement et par ce plaisir de projeter une vision intérieure qui se matérialise sur la toile, y compris lorsqu’il s’agit, comme je l’ai fait cette année, de ma propre interprétation d’une toile de maitre.
Hockney, peintre britannique né en 1937 à Bradford, est une figure emblématique du Pop Art (certaines de ses toiles se sont adjugées plusieurs centaines de millions de dollars). Il vit désormais en Normandie et fait actuellement l’objet d’une nouvelle exposition magnifique au musée de l’Orangerie. Gay, il a une peinture pleine de fraicheur et de joie, illuminée par les couleurs et le soleil californiens.
à tous, une heureuse année 2022,
en espérant que la contemplation de cette image, dont la structure est assurément celle d’une suite de Fibonacci, favorisera chez chacun d’entre nous la paix et l’ouverture d’esprit.