You turn me on
Il y a 50 ans, le groupe de rock progressif Emerson, Lake and Palmer (ELP) nous ensorcelait avec l’album Brain Salad Surgery, dont Hans Ruedy Giger avait conçu la couverture gothique.
L’album commençait en fanfare par un « Jerusalem » flamboyant, précédant la toccata où Keith Emerson au synthétiseur déployait sa virtuosité diabolique . C’est après ce morceau psychédélique que Greg Lake, sur un fond de guitare magique chantait « Still you turn me on », d’un romantisme déchirant, parenthèse enchantée avant la reprise du « show that never ends » par un délirant morceau de ragtime.
Do you wanna be an angel?
Do you wanna be a star?
Do you wanna play some magic on my guitar?
Do you wanna be a poet?
Do you wanna be my string?
You could be anything
Do you wanna be the lover of another, undercover?
You could even be the man on the moon
Do you wanna be the player?
Do you wanna be the string?
Let me tell you something
It just don’t mean a thing
You see, it really doesn’t matter
When you’re buried in disguise
By the dark glass on your eyes
Though your flesh has crystallized
Still… you turn me on
Still… you turn me on
Mmmm… you turn me on
Do you wanna be the pillow where I lay my head?
Do you wanna be the feathers lying in my bed?
Do you wanna be the cover of a magazine?
Create a scene
Every day a little sadder
A little madder
Someone get me a ladder
Do you wanna be the singer?
Do you wanna be the song?
Let me tell you something
You just couldn’t be more wrong
You see, I really have to tell you
That it all gets so intense
From my experience
It just doesn’t seem to make sense
Still… you turn me on
Mmmm… you turn me on, yeah
Mmmm… you turn me on
Voudrais-tu être un ange ?
Voudrais -tu être une étoile ?
Voudrais-tu jouer quelque chose de magique sur ma guitare ?
Voudrais-tu être un poète ?
Voudrais -tu être ma muse ?
Tu pourrais être n’importe quoi
Tu pourrais être l’amante d’un autre, en secret
Tu pourrais même être l’esprit de la lune
Voudrais-tu être le musicien ?
Voudrais-tu être la corde qui vibre ?
Laisse-moi te dire quelque chose
Ça n’a absolument aucun sens
Tu vois, ça n’a vraiment aucune importance
Quand tu es complètement déguisée
Par le verre sombre qui cache tes yeux
Même si ta chair s’est cristallisée
Pourtant… tu m’enflammes
Toujours… tu m’excites
Mmmm… tu m’ensorcelles
Voudrais-tu être l’oreiller sur lequel repose ma tête ?
Voudrais-tu être les plumes qui tapissent mon lit ?
Voudrais-tu être la couverture d’un magazine ?
Imagine une scène
Chaque jour un peu plus triste
Un peu plus fou
Que quelqu’un m’apporte une échelle
Voudrais-tu être le chanteur ?
Voudrais-tu être la chanson ?
Laisse-moi te dire quelque chose
Tu ne pourrais pas te tromper davantage
Tu vois, je dois vraiment t’avouer
Que tout devient si intense
Dans mon expérience
Ça semble juste ne pas avoir de sens
Pourtant… tu m’enflammes
Mmmm… tu m’excites, oui
Mmmm… tu m’ensorcelles
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