Petit traité de la décroissance sereine
Posté le 31 Mai 2015
« Celui qui croit qu’une croissance infinie est possible dans un monde fini
est soit un fou, soit un économiste » (Kenneth Boulding)
Je vous engage à lire ce petit opuscule qui tient dans la poche d’un voyageur tassé comme une sardine dans un wagon du métropolitain parisien.
Il met factuellement en équation ce que Hervé Kempf dénonçait dans « comment les riches détruisent la planète » et qu’une compilation de textes édifiants intitulée « Pour en finir avec les riches (et les pauvres) » publiée en 2010 par le collectif « Mouvements » explicitait de façon tout aussi lumineuse.
De gauche comme de droite, nos dirigeants n’ont qu’un mot à la bouche : « croissance ». Le veau d’or de notre structure sociale de moins en moins démocratique, de plus en plus oligarchique et, sans aucun doute, comparable à l’insubmersible Titanic fonçant avec insouciance vers son iceberg attitré.