Pour partager

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Il y a 40 ans, à La Rochelle, où je vivais à l’époque, et où j’ai passé mon bac, Martin Gray m’avait dédicacé son livre « Au nom de tous les miens« . Il avait écrit simplement : « à Georges, pour partager« .
Sa disparition à l’âge de 93 ans me touche profondément. De lui, j’ai retenu cette phrase que son père lui répétait : « la première chance, Martin, ne laisse jamais passer la première chance« , et la nécessité, comme Léon ou le petit prince, de toujours prendre soin d’une plante, ou d’une fleur…
J’ai appris depuis qu’il qu’il avait été accusé de n’avoir jamais fait partie des rares survivants de Treblinka, et qu’il y aurait une part de mythomanie dans son livre, sous l’influence probable de Max Gallo, qui en était le rédacteur. Martin Gray s’en est défendu, mais un doute plane. Quoi qu’il en soit, sa résistance dans l’enfer du ghetto de Varsovie, et l’extermination de sa famille en fait un survivant de l’holocauste.

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